Nosbaum Reding - Brussel
- Exposition personnelle de Hubert Wurth. Dans l’atelier d’Hubert Wurth, les gestes précèdent les mots. Avant de penser l’œuvre, il touche, il déplace, il écoute les matières. Une feuille de carton froissé, un éclat de bois lavé par le temps, un filet de plastique usé, un fragment d’image arraché au flux du quotidien. Ces éléments familiers, souvent disqualifiés, deviennent ses compagnons de jeu et entrent en dialogue avec des surfaces peintes rapidement, librement. Le regard circule, la main hésite, découpe, prélève, assemble. Rien n’est prémédité, tout commence par le contact. Depuis longtemps, Hubert Wurth travaille ainsi. Il ne dessine pas ses œuvres. Il les construit, les fait émerger, par couches, par gestes. Un peu comme l’enfant qui aligne ses blocs de bois colorés — non pour illustrer, mais pour comprendre, pour apprendre à maîtriser un fragment de monde. Ce n’est pas un collage : c’est un montage brut, un tissage de matières. Il y a du rythme, des silences, des tensions. Ici, un lacet violet suspendu. Là, une déchirure nette dans un carton brun. Plus loin, un emballage vert anonyme ou un bout de plastique qui retient la lumière. Les lignes guident l’œil, créent des failles, des échappées. On devine des totems, des cartographies mentales, des partitions muettes. Mais l’abstraction reste toujours dominante, comme une nécessité. Wurth ne cherche pas à raconter. Il ouvre des espaces vibrants et chaque fragment vient avec son histoire, ses blessures. Rien n’est neutralisé. Les déchirures restent visibles et les matières conservent leur mémoire. Avec ces Pièces récentes de conviction, quelque chose a changé. Les compositions se sont allégées pour plus de respiration. Le geste est confiant. La surface éclate parfois, devient volume, relief. Proche de la sensibilité de Supports/Surfaces, il y a cette volonté de revenir au matériau, à sa charge poétique propre. L’œuvre quitte le mur pour appeler un regard tactile. Ce travail est aussi un contre-temps. Dans un monde bruyant, violent, en perte de sens, Wurth pratique l’attention. Il regarde ce qui échappe, ce qui est rejeté. Il compose avec le lent. Il refuse l’image prête-à-consommer. Le spectateur est invité à s’approcher, à lire entre les lignes, à suivre les indices laissés par l’artiste — mais sans clé définitive. Peut-être est-ce cela, aujourd’hui, une forme de résistance salutaire : retrouver le plaisir simple et profond du regard, du toucher, de l’attention portée aux choses. Habiter un monde de formes, de couleurs, de volumes, en dehors du vacarme. Offrir à l’esprit une respiration, un espace pour se réinventer.Beschrijving
Hubert Wurth Pièces récentes de conviction
⇾ 13 sep 2025
- Elly Strik's paintings, drawings, and sculptures are characterized by dreamlike and poetic imagery, where materiality and energy, the evanescence of the line, and the power of evocation meet. This is particularly evident in the artist's treatment of materials such as graphite, colored pencils, oil paint, silver leaf, gold leaf, apoxy sculpt, and wood. Fascinated by the human psyche and the mechanisms of creativity in the development of consciousness, her work is multifaceted, multiplying the fields of perception both sensorially and symbolically. Les chaussures que ma mère m'a données is an exhibition in which Elly Strik's sculptures, drawings, and paintings interact to create real synergies in the gallery space.Beschrijving
Elly Strik Les chaussures que ma mère m'a données
⇾ 13 sep 2025
- Vernissage le jeudi 18 septembre 2025 à 18h, en présence de l'artiste. De plus amples informations suivront. Visuel: Paule Lemmer, Green curry, 2018, acrylique sur toile et bois, 132 x 113 cm. Crédit photo: © courtesy de l’artisteBeschrijving
Paule Lemmer Between the Lines
18 sep 2025 – 11 okt 2025
- Vernissage le jeudi 18 septembre 2025 à 18h, en présence de l'artiste. De plus amples informations suivront.Beschrijving
Dominique Dureau Des formules heureuses
18 sep 2025 – 8 nov 2025